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Invité

KLAUS HEINZ ADLER

FEAT - KEN DUKEN

Klaus Adler est né en 1918 à Seboncourt avec le nom de Jean-Marie Lobjoie, puis Loret - qu'il changea à deux reprises, avant de prendre son actuel, à tendance germanique-. La mère de l'enfant illégitime était Charlotte Eudoxie Alida Lobjoie, la fille du boucher local, Louis-Joseph-Alfred Lobjoie et son épouse Marie Flore Philomène (née Colpin). Selon l'entrée dans le registre des naissances de sa ville natale, le père de Loret était un soldat non identifié allemands de la Première Guerre mondiale Depuis Adolf Hitler avait séjourné dans les localités de Seclin, Fournes, Wavrin, et Ardooie dans les années 1916 et 1917, et selon des témoins oculaires est censé avoir eu une relation avec Charlotte, la paternité d'Hitler concernant Loret est devenue l'objet de discussions à plusieurs reprises.

Jean-Marie a grandi durant ses sept premières années dans la maison de ses grands-parents, avec qui Charlotte a rompu tout contact après son départ de la famille suite aux nombreuses disputes entre elle et ses parents, toutes au sujet de son fils illégitime, un fils de Boch, voire pire, d'Hitler. Le 22 mai 1922 Charlotte épousait Clément Loret, lithographe, qui s'est déclaré en accord que le fils illégitime de sa nouvelle femme, qu'il avait à ce point encore jamais vu, serait autorisé à porter son nom de famille. Après la mort de ses grands-parents, qui, selon les propres déclarations de Loret, «le traitait mal», en 1925 et 1926, respectivement, sa tante, Alice Lobjoie, s'efforçait puissamment pour l'adoption de son neveu. Dès lors le jeune garçon à été, l'une après l'autre, dans deux écoles catholiques d'embarquement à Cambrai et Saint-Quentin. Lorsqu'enfin, le jeune garçon eut ses dix-huit ans, il reçut une visite de sa mère, avec qui ils mirent tous deux les choses au clair. Elle finit par lui avouer la vérité concernant son père biologique, qu'elle eut une idylle avec un soldat allemand qu'elle avait retrouvé blessé en pleine campagne, l'ayant suivit de ville en ville, jusqu'à ce qu'il finisse par quitter le pays à cause de la guerre. Charlotte lui donna également son identité complète. Dés lors, elle encouragea son fils à quitter la France, afin que le jeune homme puisse se confronter à son propre passé, alors qu'elle était elle-même incapable d'assumer une telle responsabilité.

Nourrissant peu à peu une certaine fascination pour Adolf Hitler- le Chancelier dont tout le monde parlait, craignait, ou adulait-, qui ne faisait que grandir de jour en jour pour ne devenir qu'une obsession malsaine, l'homme suivit ses pas, et s'engagea dans l'armée française durant quelques années jusqu'à ce que son intérêt ne se tourne vers la terre de ses ancêtres. Si bien que lorsque les allemands vinrent recruter des fervents nationaux-socialistes, ou autrement dit, des collaborateurs de nationalité française, Loret suivit le mouvement, et fut rapidement embauché à la Gestapo. Il s'installa alors dans un petit appartement à Berlin, changea son nom à la fois pour éviter toute moquerie de la part de ses nouveaux collègues et tourner la page sur son passé en France, se voyant déjà prédestiner à être lié à l'Allemagne, comme son père. Klaus entreprit une vie mouvementée de policier sans pitié dans l'organisation, agissant avec courage, dénonçant, traquant, jusqu'à user de la torturer pour parvenir à ses fins et obtenir de précieuses informations, brandissant l'étendart allemand, et allant jusqu'à renier le pays dans lequel il vit le jour, pour essayer à tout prix de se nationaliser germain, tout en considérant le fait qu'il l'était déjà par le sang. Quelques mois plus tard, il se vit offrir une promotion, ainsi que Mein Kampf spécialement dédicacé pour les meilleurs collaborateurs français. Loret saisit cette chance, cette première rencontre devant le Führer, son père, pour lui serrer la main avec honneur, et ainsi profiter de cet instant éphémère. Il se jura de trouver un moyen de gravir les échelons le plus vite que possible, pour se rapprocher de son géniteur, et d'obtenir l'ultime entrevue, l'opportunité qui lui permettrait de faire partie de sa vie, et d'avoir enfin un modèle paternel à suivre, à chérir.

AGE DU PERSONNAGE – 23 ans.
GENRE – ♂.
DATE DE NAISSANCE – 25 Mars 1918 à Seboncourt, près de Saint-Quentin en Picardie.
SIGNE ASTROLOGIQUE – Cancer, ascendant Bélier.
ÉTAT CIVIL – Célibataire.
PROFESSION – Policier, espion, dans la Gestapo.
PSYCHOLOGIE – METICULEUX ♦ IMPULSIF ♦ ADORATEUR ♦ CRUEL ♦ DUR ♦ CHEVALERESQUE ♦ AMBITIEUX ♦ MOYENAGEUX.
PARTI POLITIQUE – NSDAP - le parti de son vénérable père.
SECRET – Est le fils illégitime d'Adolf Hitler.
GROUPE – Gestapo.