Il fut un temps, où les coups de fouets faisaient rage, où le son des fusils hurlaient dans le ciel comme le tonnerre. Les chevaux galopaient à travers les prairies. La vie était dure, les malentendus étaient habituels. Les saloons étaient bondés, des hommes, fumant de gros cigares, en regardant les danseuses de french cancan sur la petite scène. Pendant ce temps, à l’extérieure de cette petite ville, de grands morceaux de tissu, faisaient offices de maisons. Cela ressemblait à des tentes, mais plus hautes et surtout plus colorées. On les appelait les tipis. Ces petites maisons formaient un petit village, où ses habitants criaient et dansaient autour du feu pour faire tomber la pluie.
Cette guerre dure depuis tellement d'années. Les cow-boys et les indiens. On connaît tous ces histoires de cultures différentes, de traditions différentes. Les peaux rouges n'ont rien à faire chez les blancs, et inversement.

A Weston Hill, au Kansas, même après des dizaines de générations passées, cette ville a gardé de ses ainés. Elle a gardé les coutumes, et la discordance entre les descendants des indiens et des cow-boys domine encore pas mal la ville. Bien que la technologie aie fait du progrés, Weston Hill, a parfois oublié de se mettre à la page. L'ADSL ne fonctionne pas, et se déplacer à cheval peut être encore courant. Entre deux chansons de country, entre deux tournois de rodéo, il faut essayer de cohabiter. Les haines raciales semblent avoir diminué, mais au fond, sont encore bien là. Alors entre peaux rouges, visages pâles, habitants qui subissent ou bien daltons qui viennent nous enquiquiner, ont est pas prêt de s'ennuyer à Weston Hill, et on est surtout bien loin de la paix.