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 `` sadness in your eyes makes me blushing with shame;

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protégée d'himmler ▪▪  « l'exécutrice »
H. Strahl P. Schneider ϟϟ
protégée d'himmler ▪▪ « l'exécutrice »


H. Strahl P. Schneider ϟϟ
− IRL AGE : 31
− REGISTRED SINCE : 31/08/2010
− PARCHMENTS : 179
− RPG AGE : ❝twenty-two years old❞
− ORIGINS : ❝germaniques❞
− HABILITIES : ❝able to act with cruelty, very good shooter, excellent tactician.❞
− WHICH SIDE ? : ❝for the National-Socialism.❞
− QUOTE : ❝You know what I mean ? -- The Third Reich isn't just a myth. Or a country's name. The Reich has an ideology ; and it is. A true, and powerful ideology.❞ says S. Schneider at Berlin / 06/1940.
− REICHSMARKS : 15847

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♣ CHARACTER : WHO ARE YOU ? ♣
‟PROFESSION: Obersturmführer-SS (lieutenant)– section spéciale d'expérimentations médicales & de recherches ♣ Secrétaire/Adjointe du Reichsführer-SS
‟RELATIONSHIPS:
‟INVENTARY:

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MessageSujet: `` sadness in your eyes makes me blushing with shame;   `` sadness in your eyes makes me blushing with shame; EmptyMer 11 Jan - 5:42

“ ICH HATTE EINEN KAMERADEN „

In battle he was my comrade, none better I have had. The drum called us to fight, he always on my right, in step, through good and bad. His hand reached up to hold mine. I must re-load my gun. "My friend, I cannot ease your pain, in the eternal life we’ll meet again.

Le soleil commençait déjà à se coucher, et sur l’entièreté du cimetière, un voile sinistre montait et enveloppait les quelques silhouettes présentes à l’enterrement. Un son se répétait d’une manière lancinante, vague, et répétitive – avec une intense lourdeur qui signifiait l’arrivée des cercueils vernis en chêne massif. Quelque chose de familier se rependit assez vite dans l’air, comme un parfum obscur et mauvais, se diffusant à toutes les narines. Un parfum au goût fort prononcé, peu réjouissant, que tout soldat renifla au contact du danger. Celui de la mort. L’air frais s’engouffra entre les jupons des femmes habillées de gris perle, de vert bouteille, ou de noir, faisant virevolter les boucles de leurs cheveux blonds, roux et châtains. Une bonne dizaine de personnes était présente ce soir, pour assister au douloureux spectacle d’une famille déchirée, d’un enterrement du à l’attentat à l’encontre du Führer Adolf Hitler, il y a très peu de temps. Le Reichsführer-SS y était, mais lui, pour une raison encore surprenante, avait survécu.

Ce ne fut pas le cas de sa femme Marga, ni de leur petite fille blonde aux yeux bleus. L’Aryenne parfaite. La fillette chérie de son père.

La SS ne l’avait jamais ouvertement avoué, mais elle avait toujours eu la fillette en estime. Gudrun Himmler était une jeune enfant si douce, avancée pour son âge, respirant la joie de vivre et la gaieté. Le choc de sa mort lui brisa littéralement le cœur en plusieurs fragments. Cela lui fut beaucoup plus pénible, que d’apprendre le décès de sa génitrice, Margarete. Les deux femmes ne s’entendaient qu’à moitié, et par politesse, s’adressaient la parole. Il faut dire, que Strahl Schneider cachait un lourd secret, concernant son mari – datant de quelques années, lorsqu’elle était venue habiter un moment chez eux, afin de parfaire son endoctrinement au nazisme. Ce qu’il s’était passé en ces lieux, l’avait tellement bouleversée, que jamais plu, elle n’avait pu se décider à voir le Reichsführer autrement que comme un homme dangereux, et agressif. Cela l’avait effrayée – tout en, à présent, l’intriguer suffisamment pour avouer éprouver une certaine fascination à son égard. La figure d’autorité et d’importance au sein du Reich qu’il représentait l’enivrait énormément.

Mais la plaie encore ouverte, le souvenir cuisant d’une main à sa taille étreignant son vêtement, ainsi que le goût amer des lèvres de l’homme, encore sous l’influence de la bière, lui faisant partager son vice alcoolisé la rendait folle. Folle de rage. Folle de frustration. Une part de son innocence s’était envolée ce soir-là, bien qu’elle fut assez courageuse pour se défendre, le violenter pour prendre la fuite. Le temps guérissait péniblement ses blessures, et au fur et à mesure, sa satanée conscience l’encourageait à lui accorder son pardon, à tout jeter sur la faute de l’alcool.

Et pourtant, elle restait là, sur ses gardes, en permanence.

Pauvre homme – à cet âge, perdre sa famille est une chose si douloureuse.” susurra la voix d’une proche de la famille. Plus ou moins. “Ne soyez pas sotte, Gerda, un homme comme lui, de son calibre et de sa profession n’aura aucun mal à retrouver une dame. De plus – la solitude pèse en temps de guerre, n’est-ce-pas ? Imaginer un des lieutenants de notre Führer seul, dans le noir, me peine au plus haut point – et sachez, très chère, que je me ferais un plaisir de lui tenir un peu chaud, un de ces jours…” rétorqua son ami, en un léger rire sous-entendu. “Si vous voyez ce que je veux dire.

Sur ces belles paroles, les deux proches s’éloignèrent en un bref éclat de rire.

En voyant renchérir la grande rousse, Hedwig en eut un profond haut-le-cœur. Elle remit correctement l’une de ses mèches blondes et ondulées derrière son oreille, puis se fraya un chemin parmi les invités, habillée d’une simple robe noire, et d’un cardigan gris foncé. Sa chevelure, quant à elle, était très simplement laissée à l’air libre, en une coiffure typiquement année quarante, en un carré élégant, et dont des espèces de vagues donnaient à ses mèches cet aspect si bouclé et propret.

Regarde. Ces femmes fonctionnent telles des vautours, à attendre que l’épouse décède pour espérer prendre la place d’un des membres de l’élite du Führer.
- Si herr Himmler n’avait pas été aussi fortuné et bien en vu de notre seigneur, jamais elles ne se seraient intéressées à lui ! dit-elle, en haussant le ton.
- Je le sais, ma douce. Moins fort, s’il te plait – ne fait donc pas une scène en plein milieu d’un enterrement, tout le monde nous regarde déjà –” l'interrompit Hermann, légèrement dérangé par les regards curieux qui se profilaient derrière eux.

Hedwig dévisagea son accompagnateur, puis acquiesça. Une tension naquit aussitôt en elle, à la vue de cet homme d’ordinaire si fier, et désormais, si abattu. Sentant comme une boule dans le fond de sa gorge, Hedwig ferma les paupières. Elle avait l’impression d’étouffer, là, se tenant droite entre les quelques tombes, au milieu de fleurs blanches, jaunes, roses et rouges. A sa droite, se tenait un officier allemand, tout de noir habillé, en tenue réglementaire de la SS. Ses cheveux blonds foncés ramenés en arrière, et le regard vide, il gardait ses mains dans son dos, demeurant aussi droit qu’un I. Fraulein Potthast-Schneider se décida finalement à faire un pas en avant, effleurant du bout de ses talons gris l’herbe fraîchement coupée, et bien verte. Une certaine humidité parsemait le sol, témoignant de la pluie battante qui s’effondrait au-dessus d’eux depuis déjà trois bonnes heures. Il n’allait pas tarder à faire nuit noire, et dans cet imposant vieux cimetière, datant de quelques siècles, fort bien entretenu, mais inspirant à l’effroi, Hedwig ne parvenait plus à trouver moyen de rire.

Une tragédie, Hedwig…” fit Fegelein, tout en glissant sa large main dans celle de l’allemande, discrètement et dans le dos de tous les invités afin que personne ne puisse les surprendre.

Hermann, quand daigneras-tu lui dire pour...

Devant cette question, celle qu’il redoutait tant, Hermann se rétracta. La notion d’engagement était une chose encore bien nouvelle pour lui, et surtout, d’en faire part à son ami, relevait de l’exploit. Il avait peur d’arriver au mauvais moment – et avec tout ce que traversait le Reichsführer, ce n’était certainement pas un timing parfait. “Plus tard, je te le promets.

Fraulein Potthast-Schneider hocha silencieusement la tête, et serra entre ses doigts manucurés, et teints en rouge sang pour l’occasion, la main de son « fiancé ». Ils se lâchèrent, et s’avancèrent avec la majorité du cortège jusqu’au caveau, où serait enterré les corps.

TAG: Dans le vieux cimetière, au centre de Berlin. WEARING: Une robe noire, accompagné d'un cardigan en cachemire d'un gris foncé, ainsi qu'un petit chapeau couleur perle où un voile très fin encadre une partie de son visage, posé sur le côté droit de sa tête. WORDS: 1 101. NOTES: J'aime les cimetières, pas toi ? I love you LISTENING TO: ICH HATTE EINEN KAMERADEN | HYMNE ALLEMAND






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