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 Complaisant Conversation between Fire and Ice ♔ Strahl Schneider

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Matthias A. S. Häcker
great resistant


Matthias A. S. Häcker
− IRL AGE : 32
− REGISTRED SINCE : 22/12/2011
− PARCHMENTS : 95
− RPG AGE : 31 ans.
− ORIGINS : Germaniques et britanniques.
− HABILITIES : pilote et combattant redoutable, trilingue, expert en explosif, leader né, fin stratège et orateur de talent.
− WHICH SIDE ? : celui des alliés, de la résistance allemande et française, luttant pour une cause qui semble des plus légitime et juste.
− QUOTE :
Complaisant Conversation  between Fire and Ice ♔  Strahl Schneider Essai


− REICHSMARKS : 14052

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♣ CHARACTER : WHO ARE YOU ? ♣
‟PROFESSION: Group Captain de la RAF (colonel d'aviation) ♦ membre de la résistance et chef d'équipe
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MessageSujet: Complaisant Conversation between Fire and Ice ♔ Strahl Schneider   Complaisant Conversation  between Fire and Ice ♔  Strahl Schneider EmptyMer 4 Jan - 10:20


Complaisant Conversation  between Fire and Ice ♔  Strahl Schneider Train-1

pv HEDWIG STRAHL POTTHAST SCHNEIDER ⚡

✵ Tout les dialogues sont échangés en allemand.

Le contrôleur ouvrit la porte, scannant avec attention les passagers du wagon restaurant, avant de commencer sa ronde, s'arrêtant devant le premier passager en allemand, d'un ton autoritaire,

« Vos papiers s'il vous plaît monsieur. » L'homme baissa légèrement le journal qu'il lisait pour adresser un sourire poli à son interlocuteur avant de glisser sa main dans sa veste pour en sortir son ticket et ses papiers. L'officier allemand jeta un coup d'oeil rapide sur la carte d'identité et sur le ticket avant de les rendre au passager, croisant les pupilles pétillantes de couleur verte de ce dernier. « Danke. » Murmura-t-il avant de se diriger vers les autres personnes présentes dans le wagon. « Auf Wiedersehen. » Répondit poliment l'homme dans un murmure en glissant de nouveau les papiers dans sa poche intérieure alors qu'un rictus amusé se dessinait au coin de ses lèvres. Il attrapa délicatement la tasse de thé qui se trouvait sur la table buvant une gorgée tout en observant le décor à l'extérieur avant de replonger dans la lecture de son journal berlinois qu'on lui avait distribué lorsqu'il était monté dans le train.

Tout s'était passé pour le mieux durant le voyage pour Berlin, le plus difficile était derrière lui à présent, en tout cas tant qu'il pouvait se déplacer sans que son visage n'anime pas la méfiance des officiers allemands qui vérifiaient ses papiers. Lorsqu'il avait quitté l'agent Thompson, la peur au ventre et la culpabilité au travers de la gorge, il ne pensait pas atteindre Hanovre et prendre parvenir à avoir un ticket en classe premium dans un train pour Berlin. Matthias savait que les doutes n'avaient plus lieu d'être, il n'en avait fait réellement part qu'à son ami, l'espoir et la confiance que portaient les personnes autour de lui ne devait pas être plus voilé qu'il ne pouvait l'être par son scepticisme. Il s'en sortait plutôt bien comme on lui répétait sans cesse, passer d'archéologue à colonel en deux ans, voilà un résumé clair et sec sur l'horreur qu'était la guerre. S'il s'en sortait pendant ce transfert pour la capitale allemande, c'est qu'il pouvait remercier en parti ses origines germaniques et le fait que sa mère ait insisté auprès de son mari qu'il continue à parler à son fils en allemand. Pendant son voyage personne avait froncé un sourcil lorsqu'il avait ouvert la bouche, sauf peut-être la vieille dame qui vendait des fruits au bord de la route, mais elle devait être étonnée que quelqu'un lui en achète. Toujours est-il qu'il n'avait pas pris plus de risques qu'il ne devait, il avait éviter les ennuis, montré patte blanche aux officiers et éviter de faire de l'esprit. La campagne semblait plus paisible que les grandes villes malgré la présence des soldats SS et dans les villes un peu plus grande celle de la Gestapo en plus.

La porte du wagon restaurant s'ouvrit de nouveau, cette fois-ci sur un soldat SS, à son bras une femme qui venait de lâcher un éclat de rire qui attira l'attention de tous les passager présent le wagon, même Häcker ne résista pas à la tentation de voir qui en était la propriétaire. Il ne fut pas déçu, reconnaissant immédiatement la jeune femme, il reprit sa position initiale, un maigre sourire illumina son visage alors qu'ils s'installaient derrière lui.

Hedwig Potthast. Jolie blonde aux yeux bleus, jeune stagiaire à qui on avait arraché sa jeunesse trop vite. Mure pour son âge, elle avait débarqué en Egypte en plein projet et Matthias n’avait pas sauté de joie, car on lui avait un peu imposé la jeune femme, au final les choses s’étaient assez bien passé, jusqu’à ce qu’elle change de comportement et qu’il découvre que la Gestapo était derrière sa venue. Les choses n’ont pas traînée et après la disparition des objets en question, il avait donné l’alerte, le refus de la jeune femme de coopérer avait renvoyé les autorités sur le chantier et l’archéologue avait fait trois semaine en prison avant que l’ambassade britannique parvienne à un accord avec les autorités égyptienne. Une fois sortie, il pu régler les tensions avec ses collègues locaux et allemand qui ne comprenaient pas le comportement de la jeune femme et celle entre l’ambassade et les autorité du pays, mais on l’interdit tout contact avec Hedwig. Il n’avait jamais insisté, c’était une espionne, elle payait les conséquences. Matthias n’avait pas insisté, il passa les six semaines à aider pour les recherches avant de repartir pour Londres. Il n’avait jamais repris des nouvelles de l’adolescente. Il n’a jamais revu ses collègues allemands non plus. Une dernière lettre lui était paru l’année d’après, on lui déconseiller de venir en Allemagne, ils avaient pété les plombs.

« Vous croyez vraiment qu'il va venir à Berlin avec ce qui s'est passé à Lippstadt ? Il va peut-être repartir se planquer en Angleterre et donc vous ne l'aurez pas, voir j... » Le verre de son interlocutrice fut reposée violemment contre le bois de la table et Hedwig le contredisait aussitôt. Häcker qui venait violemment d’être revenu à la réalité écouta la jeune femme et ne pu s'empêcher de se sentir flatter, elle le connaissait mieux qu'il aurait soupçonné, mais elle ignorait à quel point elle avait raison. Et la réputation de celle-ci l’avait précédée, on l’avait prévenu sur ses méthodes et ce qu’elle inspirait. Au silence de son interlocuteur, mouvement et bruit Häcker sentait la tension qu’elle inspirait lors de ses sauts d’humeur. L'officier n'insista pas, le sujet que représenter le résistant était glissant et il serait dommage de gâcher son tête-à-tête avec Schneider en lui parlant d'un sujet qui ne ferait que la mettre en colère. Il enchaîna rapidement sur un compliment et Matthias ne pu s'empêcher de rire intérieurement, un serveur vint prendre leur commande, avant de lui demander s'il souhaitait encore du thé et il demanda la carte de dessert. Il comptait rester un peu plus longtemps. L'officier allemand avait réussi à légèrement se rattraper, mais il ramait encore pas mal et une ultime remarque subtile de son interlocutrice le rendit muet. Il se racla la gorge et s'excusa, laissant pendant quelques minutes Hedwig et heurta par mégarde le coude d'Häcker, il s'excusa à demi-mot avant de disparaître dans l'autre wagon.

Matthias déposa son journal à plat sur la table vissant un peu plus sa casquette sur la tête et il prit la parole à l'attention de la jeune Schneider,

« J'ignore si vous souhaitez réellement ou non encourager votre interlocuteur dans son flirt, -commença-t-il dans un murmure, surveillant du coin de l’œil le retour potentiel de l'allemand- mais quitte à vous amusez, essayez de tester ses limites, il est facile à déstabiliser sur des questions précises et d’une pirouette se contentera de vous flatter. »

Tout résistant qui aurait pu être présent dans ce wagon et entendre ces propos aurait tressaillît avant de le tuer du regard. Discrétion ne voulait pas dire lancer une conversation avec celle qui nous avait pris pour cible, mais la tentation était trop forte, la situation forte intéressant et il ne faisait rien de mal. Une simple conversation courtoise entre deux étrangers.




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protégée d'himmler ▪▪  « l'exécutrice »
H. Strahl P. Schneider ϟϟ
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H. Strahl P. Schneider ϟϟ
− IRL AGE : 31
− REGISTRED SINCE : 31/08/2010
− PARCHMENTS : 179
− RPG AGE : ❝twenty-two years old❞
− ORIGINS : ❝germaniques❞
− HABILITIES : ❝able to act with cruelty, very good shooter, excellent tactician.❞
− WHICH SIDE ? : ❝for the National-Socialism.❞
− QUOTE : ❝You know what I mean ? -- The Third Reich isn't just a myth. Or a country's name. The Reich has an ideology ; and it is. A true, and powerful ideology.❞ says S. Schneider at Berlin / 06/1940.
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‟PROFESSION: Obersturmführer-SS (lieutenant)– section spéciale d'expérimentations médicales & de recherches ♣ Secrétaire/Adjointe du Reichsführer-SS
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MessageSujet: Re: Complaisant Conversation between Fire and Ice ♔ Strahl Schneider   Complaisant Conversation  between Fire and Ice ♔  Strahl Schneider EmptyMar 10 Jan - 4:11


Complaisant Conversation  between Fire and Ice ♔  Strahl Schneider FLxhznPAONe49tW

STRAHL SCHNEIDER ♞ MATTHIAS HACKER

Guten Tag, mein herr.”☠ souffla une voix de femme, perçante, et à la fois si doucereuse. Elle se pencha vers un des trois hommes, assis dans le compartiment réservé aux officiers de la branche politique du Reich – la SS.

Ha Friedrich … War Ihre Reise in Leipzig angenehm ?”☠ osa demander Schneider, d’une voix quelque peu distraite. Elle n’était réellement guère intéressée par la réponse que pourrait lui procurer son interlocuteur, mais faire la discussion aux hommes de la section lui plaisait grandement. Cela lui permettrait de se faire un carnet de relations, plus vite que prévu. Et puis, Friedrich était un homme bien élevé, très en vue par bon nombre de supérieurs hiérarchiques.

Ja, fraulein. Bitte Sie beunruhigen …”☠ lui répondit le lieutenant-général avec un petit sourire polit.

Strahl inclina très doucement sa tête en sa direction, puis fit signe à l’homme de droite, Günther Fritz, de la suivre jusqu’au wagon-restaurant. Elle s’assura de lui avoir bien fait comprendre, que leur destin à deux se jouaient aujourd’hui, lors d’un dîner plutôt rapide, étant donné qu’ils arriveraient assez vite à Berlin, si tout se passait comme convenu.

Le bruit de ses talons se répétait régulièrement contre le parquet vernis du grand couloir. Tel un écho, il résonnait, encore et encore, jusqu’à la propriétaire de ces chaussures ne daigne interrompre tout mouvement précipité. Elle vint effleurer les bordures parfaitement bien cousues de sa veste verte bouteille, ( http://www.netimago.com/images/tHvNOf0hsoQ1jFb.png ) du bout de ses doigts vernis d’un rouge sang et pur. Attrapant avec élégance un lourd manteau de cachemire, la jeune femme reprit sa route, une fois le bras droit enveloppé contre celui d’un officier SS d’assez grande taille, aux cheveux blonds foncés, et au regard bleu azuré. Fraulein Potthast-Schneider s’observa longuement depuis une des imposantes vitres du train, se délectant de la vision qu’elles laissaient transparaître. Une agréable vision de femme à la silhouette mince et svelte, au visage fin, allongé, au long nez droit et à la chevelure très blonde, rattachée en un petit chignon, et légèrement camouflée par une légère casquette d’officier femme qui lui servait de chapeau.

Son précieux brassard aux draperies du parti nazi formellement attaché à son avant-bras droit, la jeune bavaroise s’installa sur une des longues chaises du wagon restaurant, que lui avait tout juste présenté l’allemand qui l’accompagnait. Un bref sourire sur ses lèvres minces, et le tour était joué. Il en était séduit. S’installant à son tour, l’homme lui proposa quelque chose à boire – ce qu’elle accepta aussitôt. “Une eau plate.

Etonné, mais néanmoins galant, Günther prit la commande, et regarda partir le serveur qui se dépêcha de passer le mot en cuisines, avertissant les employés de privilégier le couple avant tout, ayant reconnu le haut gradé SS. La blonde aux yeux bleus posa ses mains manucurées sur la table, et dévisagea son prétendant dans le blanc des yeux. Il était physiquement parfait, bon type Aryen, voire à la perfection, même. Mais quelque chose manquait, dans ce tableau si idéal. Un peu de répondant, sans doute. Il rougissait bien trop à son goût, et n’osait pas s’engager dans des sujets de conversation quelque peu – hasardeux, de peur de perdre toute assurance et de la contrarier. Hors, c’est ce qu’elle attendait, pourtant. Qu’on lui tienne suffisamment tête, pour daigner vouloir faire sa vie avec un homme. Ils parlèrent, de tout et de rien, mais surtout d’un être, qu’elle rêverait d’empailler dans son salon prochainement.

Häcker.

Perdue dans ses pensées, la jeune femme ne vit pas le serveur revenir avec les commandes, dont les plats qu’ils avaient demandés auparavant. Strahl s’était contenté de la même chose que son invité de marque : un canard à l’orange, accompagné de petits légumes frais, et cuits à la vapeur, enveloppés dans une onctueuse sauce salée.

Vous croyez vraiment qu'il va venir à Berlin avec ce qui s'est passé à Lippstadt ? Il va peut-être repartir se planquer en Angleterre et donc vous ne l'aurez pas, voir j...

Ja.”☠ rétorqua la blonde avec colère, son verre désormais sur la table, prêt à se briser, tellement elle le serrait fortement. “Vous êtes bien sot de penser cela, Günther. Et dans un pareil cas, vous me décevez énormément.

Sur cette conclusion, ils mangèrent, et commandèrent un dessert. A la grande surprise de Günther, qui aurait préalablement pensé qu’elle le jetterait sans aucune pitié après ses dures répliques glacées. “Une tarte au citron meringuée, s’il vous plait.” souffla fraulein Schneider avec un sourire, en direction du serveur, qui repartit une seconde fois dans les cuisines afin de laisser les deux tourtereaux ensemble. “J’ai entendu dire que vous étiez plus ou moins proche d’herr Fegelein.” cracha l’allemand, non sans un brin de jalousie.

Possible.” rétorqua l’autre, indifférente, “Tout dépendra de votre habilité à me faire sortir de mes gonds, ce soir.” Un léger rire cristallin résonna dans la salle, tandis qu’Hedwig s’emparait de sa coupe d’eau fraîche, qu’elle bu à petites gorgées – laissant l’officier dans l’embarras. Il n’arrivait déjà pas à la taille d’Hermann, et bien que ce dernier travaillait souvent ces temps-ci, la laissant déraisonnablement seule, elle avait pensé pouvoir en faire de même, et voir un peu de beau monde, tester la concurrence, la verbe de ces messieurs. Tous échouaient dés le premier rendez-vous, ne lui provoquant pas l’étincelle qui la pousserait à en redemander un deuxième.

L’allemand s’excusa et disparût assez vite. L’aurait-elle brusqué ? Hedwig soupira silencieusement, et arqua un de ses sourcils naturellement blonds, lorsqu’une voix masculine parvint à ses oreilles. “J'ignore si vous souhaitez réellement ou non encourager votre interlocuteur dans son flirt,” A ces mots, la blonde leva les yeux au ciel un bref instant. Non, cela allait sans dire. Il l’amusait, mais désormais, elle ne voulait plus jouer. Il était bien loin du standart qu’elle avait espéré le concernant… “mais quitte à vous amusez, essayez de tester ses limites, il est facile à déstabiliser sur des questions précises et d’une pirouette se contentera de vous flatter.

Intéressée par les paroles de l’inconnu, du parfait, inconnu – Hedwig croisa ses jambes l’une contre l’autre, sans froisser sa jupe plissée, et lança, sur le même ton mielleux –

Kommt es Ihnen oft vor, mit Unbekannten zu sprechen ?”☠ siffla Schneider, non sans un certain amusement dans le fond de la voix. Son prétendant se faisant attendre, la jeune femme ne voyait guère le mal à discuter avec un inconnu, qui lui semblait étrangement aimable – et désagréablement familier. Le son de sa voix, sans doute, l’étonnait encore. Mais Strahl avait beau chercher dans sa mémoire, elle ne parvint pour l’instant pas encore, à mettre un visage sur la voix. Il ne lui restait plus qu’à l’encourager à prendre la parole suffisamment longtemps, pour que l’espoir de la reconnaître arrive. “Passons – mais ne nous sommes pas encore présentés…Vous m’avez l’air de connaître mon ami, n’est-ce pas ?


♖♗♘



☠ - Bonjour, monsieur.
☠ - Ha Friedrich…Votre voyage à Leipzig fut agréable ?
☠ - Oui, mademoiselle. Merci de vous inquiéter…
☠ - Oui.
☠ - Vous arrive-t-il souvent de parler à des inconnues ?



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Matthias A. S. Häcker
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Matthias A. S. Häcker
− IRL AGE : 32
− REGISTRED SINCE : 22/12/2011
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− ORIGINS : Germaniques et britanniques.
− HABILITIES : pilote et combattant redoutable, trilingue, expert en explosif, leader né, fin stratège et orateur de talent.
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MessageSujet: Re: Complaisant Conversation between Fire and Ice ♔ Strahl Schneider   Complaisant Conversation  between Fire and Ice ♔  Strahl Schneider EmptyMar 10 Jan - 9:38

✵ Tout les dialogues sont échangés en allemand.

La prudence était une règle chez Matthias, ne pas se faire remarquer, ne pas faire de vague. Les voyages en solitaire lui montait à la tête ou alors la simple occasion qui s'offrait à lui, de pouvoir tirer les ficelles, lui donnait une certaine satisfaction. Le risque ne valait certainement pas la chandelle et le résistant le savait, tout d'abord parce qu'il avait des connaissances et des amis qui étaient morts à cause d'elle, indirectement de lui. La question se posait là, froidement sur la table, pourquoi lui, en théorie, elle était l'unique responsable de ses deux ans prisons au Caire et quoi qu'elle puisse le reprocher (si ce n'est pas d'avoir vu plus tôt que la Gestapo avait infiltré son chantier), il resterait fermement sur sa conviction qu'il n'avait rien fait. Cependant, il ne comptait pas rester inactif alors qu'elle tuait tous ceux qui avaient croisé son chemin pour le suivre à la trace. En toute objectivité et s'il avait pu réfléchir quelques secondes de plus, il n'aurait pas pris le risque de commencer une conversation. Il aurait pris son dessert et se serait éclipser ensuite sans problème et laissant Hedwig attendre le signe qu'il était à Berlin.

Les mots avaient dépassé la barrière de ses lèvres et ses pensées, la conversation était lancée et il sentit le léger mouvement que son interlocutrice eu lorsqu’elle entendit sa voix s’élever, s’adressant à elle. Il l’attendit rajuster sa position, laissant un blanc, quelques secondes pour lui répondre, essayer de mettre un visage au timbre de voix ou tout simplement choisir entre répondre ou non. Le regard du résistant se perdait sur le paysage qui défilait à travers la fenêtre, lui rappelant qu’il jouait aussi sa liberté dans cet échange, cette semi-liberté. La guerre avait changé la donne, ses choix et maintenant son avenir, lui qui avait toujours eu le goût de l’imprévu celui de la guerre n’avait pas été accueillit avec le sourire, mais il ne le regrettait pas. Il se battait pour quelque chose qui en valait la peine, mourir pour un pays il trouvait cela idiot, mourir pour des idées par contre avait été toujours plus naturel et justifié. Matthias ne pensait pas qu’il était à sa place, il voulait apporter sa patte, faire quelque chose, de juste pour plus de liberté.

« Kommt es Ihnen oft vor, mit Unbekannten zu sprechen ? » La voix de la jeune femme sortit le résistant de ses pensées et Häcker laissa échapper un léger éclat de rire. Toujours aussi peu aimable. Le sifflement d'Hedwig dans la bouche d'une autre femme l'aurait rendu plus cynique, voir glaciale, n'hésitant en aucun cas à faire une remarque sur l'amabilité dont manquait cruellement son interlocutrice. Il ne s'en formalisa pas, l'humour grinçant avait ses limites et le jeu qu'il venait de lancer devait s'étendre jusqu'à leur arrivée à Berlin. Nécessité de faire profile bas, favorisé la verbe subtile et délicate qu'il savait utilisé en gardant son franc parlé.

On vint lui apporter son dessert, il remercia poliment le serveur avant de répondre à son interlocutrice,

« Non, uniquement à celles qui ont de piètre compagnon pour leur faire la cours. » Il attrapa sa fourchette pour commencer son dessert pendant que son interlocutrice enchaînait d'une voix doucereuse, « Passons - mais ne nous sommes pas encore présentés...Vous m'avez l'air de connaître mon ami, n'est-ce pas ? » Matthias avala le morceau de son fondant, tapotant du bout des doigts la table. « Appelez-moi Sigfried, Fraulein... Quant à votre ami, je ne le connais pas non, tout ce que j'avançais dans mes propos fut ce que j'ai pu tirer des bribes de votre conversation. » Quand on est seul dans un train, on observe et on écoute les gens. Il n'y avait rien de particulièrement mauvais et en ces temps de guerre s'était une pratique fort commune, ainsi Matthias n'avait pas peur de faire preuve d'un minimum d'observation et d'attention à ce qui se passait autour de lui. Il pointa alors par réflexe, mais discrétion, avec sa fourchette le couple qui était installé parallèle à sa table, « Si vous vous tournez légèrement, sachez que la conversation de mes voisins était beaucoup moins intéressante. Ils sont en couple, ont un enfant âgé de neuf ans, tout juste entré dans les jeunesses Hitlérienne, ils en sont très fiers. Leur seul point de désaccord sont la soeur du mari et sa mère. »

Il sentit son interlocutrice bouger, certainement prête à répondre lorsque son compagnon revenait, l'air déterminé et il s'installa après s'être une énième fois excuser auprès de la jeune femme. Häcker avait repris sa position initiale, s'intéressant vaguement au paysage et à son dessert comme si l'échange n'avait jamais eu lieu. Les desserts des deux jeunes gens arrivèrent à leur tour, clôturant pour un bon bout de temps la conversation particulière que le lieutenant SS et le colonel britannique venaient d'avoir. Le résistant se replongea dans son journal, continuant d'écouter d'une oreille distraite les échanges entre l'officier et la jeune femme qui semblait assez pressé de pouvoir profiter de quelques minutes de répit avec l'inconnu. Il termina son dessert, il demanda une nouvelle théière de thé et l'addition au serveur avant de reprendre la lecture de son journal.

Un nouvel officier entra dans le wagon et se présenta au compagnon d'Hedwig, il s'installa sur la banquette dos à ce dernier et les deux hommes se lancèrent dans la conversation. L'occasion de reprendre leur conversation, mais il ne se manifesta pas, il attendait que l'allemande fasse le premier pas cette fois-ci, tenter le diable certes, mais s'il ne s'intéresse pas à vous, allez vaquer à vos occupations afin qu'il vous oublie.


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− RPG AGE : ❝twenty-two years old❞
− ORIGINS : ❝germaniques❞
− HABILITIES : ❝able to act with cruelty, very good shooter, excellent tactician.❞
− WHICH SIDE ? : ❝for the National-Socialism.❞
− QUOTE : ❝You know what I mean ? -- The Third Reich isn't just a myth. Or a country's name. The Reich has an ideology ; and it is. A true, and powerful ideology.❞ says S. Schneider at Berlin / 06/1940.
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MessageSujet: Re: Complaisant Conversation between Fire and Ice ♔ Strahl Schneider   Complaisant Conversation  between Fire and Ice ♔  Strahl Schneider EmptyVen 13 Jan - 0:38

    « De tout inconnu le sage se méfie. »
    de Jean de La Fontaine.
Non, uniquement à celles qui ont de piètre compagnon pour leur faire la cours.” Devant les paroles de ce parfait inconnu, l’allemande ne pu retenir un éclat de rire délicieusement moqueur. Intérieurement outrée qu’il puisse tenir ce genre de propos, qu’elle aurait d’ordinaire rapidement fait ravaler à n’importe qui qu’elle aurait jugé inférieur à sa personne, Hedwig se retint néanmoins de tout acte colérique. La blonde aux yeux bleus garda un calme olympien, et hocha brièvement la tête – reconnaissant volontiers que son compagnon ne possédait pas un esprit des plus fins. Mais il était Aryen. Et SS. Seul cela pourrait l’importer. “Appelez-moi Sigfried, Fraulein... Quant à votre ami, je ne le connais pas non, tout ce que j'avançais dans mes propos fut ce que j'ai pu tirer des bribes de votre conversation.” Enfin, l’inconnu se présenta à elle. Fraulein Potthast-Schneider arqua un sourcil, parfaitement épilé, en signe de consternation, ainsi que de surprise. Sigfried. Quelque chose sonnait drôlement faux, mais elle ne parvenait toujours pas à mettre le doigt dessus. Sûrement plus tard, en conclut la SS. Il lui paraissait cultivé, intelligent, et assez futé. L’idée qu’il puisse être juif effleura son esprit un bref instant, connaissant l’irrésistible envie qu’ils possédaient tous à vouloir se mêler de ce qui ne les regardaient pas, s’infiltrant sournoisement et avec succès, dans toutes les bouches. Il analysait bien trop de choses pour être un innocent, ou encore un simple civil allemand. Une seconde hypothèse lui vint naturellement à l’esprit, qu’il puisse être un espion, voire un de ces incapables de bons samaritains d’alliés aux sentiments fades, et à la cause vaine. “Si vous vous tournez légèrement, sachez que la conversation de mes voisins était beaucoup moins intéressante. Ils sont en couple, ont un enfant âgé de neuf ans, tout juste entré dans les jeunesses Hitlérienne, ils en sont très fiers. Leur seul point de désaccord sont la soeur du mari et sa mère.” Les lèvres de la Fraulein s’étirèrent en un rictus mauvais. “La vie de vos voisins est certainement beaucoup plus enrichissante pour vous, qu’un simple rendez-vous galant, ne pensez-vous pas, Sigfried ?” rétorqua-t-elle sèchement, en apercevant son compagnon debout, face à la porte, visiblement tendu et hésitant. Aussitôt, Hedwig se désintéressa de l’inconnu d’à côté, pour sourire au jeune officier SS. Il s’installa à nouveau, et regarda son dessert, non sans une certaine envie d’abréger le repas au plus vite.

Les deux allemands reprirent leur discussion, exactement là où ils l’avaient laissé. Il la fit rire à quelques reprises, sourire, et lever les yeux au ciel au moins une bonne cinquantaine de fois. La compagnie du soldat lui était très agréable, et assez rassurante, soi-dit en passant – mais la jeune femme ne pouvait s’empêcher de penser à cet inconnu. Qui était-il ? Il mentait, elle en était persuadée. Le mensonge, cela la connaissait comme personne. Mais quel intérêt aurait-il eut à lui mentir aussi effrontement, de plein fouet, si l’homme n’avait-il pas quelque chose à se reprocher plutôt ? – cette troisième hypothèse circulait librement dans son cerveau, l’incitant à penser qu’il fallait à tout prix que les deux se reparlent. Qu’elle puisse sonder davantage la personnalité du passager, et mettre enfin un visage sur cette voix grave, accentuée, qui ne lui était définitivement pas inconnue. Elle le connaissait.

Et visiblement, de loin, puisqu’elle ne parvenait toujours pas à se souvenir de lui. Pourtant, l’intonation de son timbre de voix, cette façon d’articuler posément, puis cette nonchalance – tous ces moindres détails la poussait à croire qu’il y avait anguille sous roche. Qu’elle avait pu retenir ces petites choses méticuleusement pour une bonne et vraie raison. Strahl soupira, et aussitôt, son interlocuteur lui demanda ce qui n’allait pas. La jeune femme se contenta de répondre en une seule phrase, poliment, qu’elle ne faisait que boire avec intérêt ses paroles. Cela le flatta tellement, qu’une certaine rougeur était apparue sur ses joues d’ordinaire si pâles. Quelques instants plus tard, un officier vint s’approcher de lui, pour susurrer quelques informations à son oreille. L’allemand s’excusa auprès de sa compagne, et disparut avec le nouvel arrivant, pour parler de choses importantes qui n’avaient pas à être mentionnées à table, devant toutes ces personnes.

Strahl profita de ce moment, pour tourner sa tête vers la table d’à côté, tout en s’emparant d’un verre en cristal encore remplit d’eau cristalline.

Que disiez-vous déjà, sur cet enfant fraîchement rentré dans les jeunesses Hitlériennes ?” reprit Hedwig, prête à ressasser la conversation du début à la fin. Tout, afin de cerner un peu plus le personnage. “Pour que vous daigniez vous intéresser à leur débat au profit d’un rendez-vous de couple tout bonnement banale – c’est que vous devez vous sentir bien seul. Et d’après le fait qu’aucune femme, ou ami, ne se tient à vos côté, me fait me dire que vous voyagez seul, et certainement pour le travail, peut-être ? D’où venez-vous, si ce n’est pas indiscret ?

Lâchant sa question, comme une bombe, elle bu une nouvelle gorgée de son verre, et balaya le wagon-restaurant de son regard azuré.

Je viens de Bavière, pour ma part, tout comme le Reichsführer-SS Himmler.” rajouta la SS, comme si cette information n’avait aucune réelle valeur. Et c’était bien le cas. S’ils se connaissaient, il devait certainement déjà la connaître. Hedwig l’encouragea de cette façon à parler, à s’exprimer, comme il n’avait pu se retenir de le faire toute à l’heure. Derrière ces banalités de "première rencontre", se cachait un intérêt vivace, et foudroyant de découvrir plus, dont ses plus futiles convictions...à l'égard du régime. Chaque hésitation dans le fond de la voix, était mentalement analysée et décortiquée dans l'esprit de la nationale-socialiste. Comme toujours. “Une région tout à fait charmante...si vous voulez mon avis. Y avez-vous déjà été un jour ?



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Matthias A. S. Häcker
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− PARCHMENTS : 95
− RPG AGE : 31 ans.
− ORIGINS : Germaniques et britanniques.
− HABILITIES : pilote et combattant redoutable, trilingue, expert en explosif, leader né, fin stratège et orateur de talent.
− WHICH SIDE ? : celui des alliés, de la résistance allemande et française, luttant pour une cause qui semble des plus légitime et juste.
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MessageSujet: Re: Complaisant Conversation between Fire and Ice ♔ Strahl Schneider   Complaisant Conversation  between Fire and Ice ♔  Strahl Schneider EmptyVen 13 Jan - 11:52

Lorsque son prénom avait traversé les lèvres d'Hedwig, Matthias avait sentit un léger stress, comme un sentiment que même ce prénom sonnait faux, pourtant c'était son troisième prénom, celui de son grand-père, mais il ne s'y faisait pas totalement encore, mais il gardait Amaury pour une prochaine occasion de recroiser son interlocutrice dans des circonstances similaires, bien que si elle venait à comprendre la supercherie elle ne s'y laisserait pas prendre. Toujours est-il qu'il ne paya plus réelle attention à l'échange entre la blonde et l'officier, ni le couple en face, non, il s'était plongé dans ses propres réflexion sur tout ce qui lui passait par la tête, qu'il remarqua à peine qu'on avait déposé l'addition et la nouvelle théière sur sa table.

Ce n'est que lorsque l'officier s'éclipsait, qu'il sortit de ses pensées, fronçant un instant les sourcils lorsque ses yeux descendirent sur le journal plier sur la table avant que le murmure doucereux de Schneider ne parvienne de nouveau à ses oreilles,

« Que disiez-vous déjà, sur cet enfant fraîchement rentré dans les jeunesses Hitlériennes ? » Le résistant reposa son verre sur la table esquissant un léger sourire. « Que ses parents étaient très fiers, chose normal après tout, qui ne le serait pas. » Aucun changement de ton, sûr, juste sans exagération, Matthias ne pouvait presque avoir l'impression d'y croire, ce les sourcils alors que son interlocutrice enchaînait qui le fit froncer. « Pour que vous daigniez vous intéresser à leur débat au profit d'un rendez-vous de couple tout bonnement banale - c'est que vous devez vous sentir bien seul. Et d'après le fait qu'aucune femme, ou ami, ne se tient à vos côtés, me fait me dire que vous voyagez seul, et certainement pour le travail, peut-être ? D'où venez-vous, si ce n'est pas indiscret ? » Häcker esquissa un sourire, il n'était pas surpris d'entendre Hedwig comparer ses observations à un sentiment de solitude. « Je rentre de voyage, j'étais dans les environs de Dusseldörf pour voir quelques amis, leur fils est mort sur le front russe, j'allais leur payer mes respects. » Ce qui n'était pas totalement faux, les personnes qui avaient logés le résistant lors de ses premiers jours de fuite venaient de perdre leur fils aîné qui partait pour le front russe. Une fois encore, son ton avait été calculé, il ne voulait pas qu'autre chose ne sonnent faux ou louches aux oreilles de son interlocutrice. Il attrapa la tasse de thé qu'il venait de se servir pensif, l'oeil rivé sur un article concernant les récentes mesures qui allaient être mise en place dans les prochaines semaines à Berlin et en province.

« Je viens de Bavière, pour ma part, tout comme le Reichsführer-SS Himmler. » Matthias laissa un léger sourire se dessiner sur ses lèvres, caressant la tasse de thé du bout des doigts, le Reichsführer. Il n'était pas surpris qu'Hedwig le cite, elle le connaissait bien, il était un homme respecté et apprécié en Allemagne, à tort ou à raison, peu importe, il sentait que son interlocutrice faisait tout pour creuser. Ses opinions, son ton, elle continuait, « Une région tout à fait charmante...si vous voulez mon avis. Y avez-vous déjà été un jour ? » Il reposa sa tasse, s'appuyant de nouveau contre le dossier de sa banquette. « Dans mon enfance, il y a bien des années que je n'y suis pas retourné, mon père venait de là-bas, pilote dans la Luftwaffe pendant la première guerre mondiale, mort au combat. » Son ton avait un peu changé, un brin de nostalgie, une légère tristesse et de nostalgie. Son père aimé tellement son pays, se faire descendre par ses compatriote était une bien triste histoire, quelque chose que son interlocutrice aurait trouvé normal, le traitant de traître, paria, absurdité et un jour ils finiront par s'en rendre compte. « En parlant du Reichsfürher-SS her Himmler, il y a un article fort intéressant sur les nouvelles mesures mise en place contre le problème juif... -il lui tendit le journal- Vous avez lu l'article ? Le journaliste me semble avoir un avis un peu sommaire sur la question. Le gouvernement met tout en oeuvre pour le bien-être des berlinois, ne croyez-vous pas qu'ils devraient le souligner un peu plus. » Dans le sens que peut-être que le journal devrait relire avec un peu plus de précision les articles pour déceler d'éventuels critique, pourtant les journaux aujourd'hui était méticuleusement contrôlé par la propagande. Les écarts n'étaient pas permis et les compliments sur le gouvernement ne manquaient pas, alors pourquoi s'arrêter sur une conclusion aussi plate. Peut-être que l'écrivain n'était pas si doué.

Mettre Hedwig en confiance, juste ce qu'il faut pour lui laisser le doute, une fois qu'elle attrapa le journal, Matthias sortit une montre à gousset, dans une vingtaine de minutes ils seraient à Berlin, un éventuel retour du compagnon de l'allemande clôturerait définitivement leur conversation et le résistant s'éclipserait tranquillement. Il ne partirait cependant pas sans laisser de quoi faire comprendre à son interlocutrice avec qui elle avait discuté dans ce train. Le jeu était cependant encore en cours, il marchait sur des oeufs et il le savait, mais cela lui donnait l'occasion de voir à quel point il maîtrisait les choses. À sa grande surprise, plutôt bien, s'en était effrayant, mais surtout le résistant se rendait compte que l'adrénaline et le danger le poussait à garder un certain sang-froid qu'il ne se connaissait pas. Comme la fois dans les airs, lors de la bataille d'Angleterre ou même face au commandant du camps. La guerre aura eu l'avantage d'une chose, lui faire découvrir l'instinct de survie, comme son goût du risque qu'il connaissait déjà suite à quelques aventures sur les terrains archéologiques. Cependant, les risques ici avaient des conséquences un plus grave qu'il gardait en tête.



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protégée d'himmler ▪▪  « l'exécutrice »
H. Strahl P. Schneider ϟϟ
protégée d'himmler ▪▪ « l'exécutrice »


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− ORIGINS : ❝germaniques❞
− HABILITIES : ❝able to act with cruelty, very good shooter, excellent tactician.❞
− WHICH SIDE ? : ❝for the National-Socialism.❞
− QUOTE : ❝You know what I mean ? -- The Third Reich isn't just a myth. Or a country's name. The Reich has an ideology ; and it is. A true, and powerful ideology.❞ says S. Schneider at Berlin / 06/1940.
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MessageSujet: Re: Complaisant Conversation between Fire and Ice ♔ Strahl Schneider   Complaisant Conversation  between Fire and Ice ♔  Strahl Schneider EmptySam 21 Jan - 23:32

    « La peur de l’inconnu nous distrait du connu. »
    de Ylipe.
Distraitement, elle leva ses yeux azurés et inquisiteurs vers sa coupe de cristal. Du bout des doigts, la jeune femme l’étreignit, et fit délicatement pencher le verre de droite à gauche, se plaisant à admirer les reflets de l’eau pure et cristalline qui bougeaient d’un endroit à un autre. La SS attendait patiemment une quelconque réponse émanant de son interlocuteur inconnu, dont elle rêverait notamment, de percer tous les secrets. A commencer par les lignes de son visage, ainsi que de son corps, qui, à coup sûr, lui paraitraient familiers.

Alors qu’elle se devait de reconnaître que l’impatience se laissait doucement ressentir, ainsi que l’ennuie, la voix masculine, très rauque résonna à nouveau de la lourde pièce. ‒ Que ses parents étaient très fiers, chose normal après tout, qui ne le serait pas. ‒ face à ces mots, la jeune femme esquissa un discret petit sourire amusé. Elle acquiesça d’un mouvement affirmatif de la tête, ne souhaitant guère s’attarder sur cette phrase, qui étrangement, sonnait bien trop juste pour être vraie. Un flot de questions se diffusaient dans son esprit, lui laissant douter de la sincérité des convictions de son interlocuteur. Après tout, qui lui certifiait qu’il pensait vraiment les mots échappés de sa bouche ? Il l’avait vue en compagnie d’un officier-SS, et avait déjà une longueur d’avance sur ses propres opinions. Qui ne lui contredirait pas le fait que l’homme cherchait tout simplement à calquer ses réponses sur des suppositions, qu’elle aurait laissé transparaître auparavant, afin de ne pas se fourvoyer par mégarde ?

Je rentre de voyage, j'étais dans les environs de Dusseldörf pour voir quelques amis, leur fils est mort sur le front russe, j'allais leur payer mes respects. ‒ Strahl arqua un sourcil, et lui offrit une mine navrée, subitement intéressée par l’annonce qu’il pouvait connaître un fils, fervent soldat luttant pour la cause Allemande au péril de sa vie, comme tout National-Socialiste se devait d’être. ‒ Toutes mes condoléances, mein herr. Cette perte a dut être très douloureuse, et sachez, que je compatis personnellement à leur chagrin. Mais dites à ses parents de ne point s’inquiéter davantage, nous remporteront cette guerre afin de venger sa mort. Il est décédé en héros, vous savez ? Quelle fierté, cela doit être, de perdre la vie pour son pays ainsi que notre idéologie… ‒ lui rétorqua la bavaroise aux yeux bleus, avec un faible rictus satisfait. D’un ton posé, mais néanmoins un brin traînant, elle émit un soupir. La guerre était difficile, et s’avérait douloureuse pour tous. Strahl le savait parfaitement. Mais dans sa tête, tout lui portait à croire qu’ils n’y étaient absolument pour rien, dans ce conflit de mentalités toutes plus impures les unes que les autres. Les allemands n’avaient jamais choisis la guerre. C’était les autres peuples qui le leur avait imposé, en refusant de s’allier à leur cause si noble et belle, à leurs idéaux, et ils en paieraient qui plus est les conséquences. La jeune femme estimait cela normal, et d’un juste équilibre, de comptabiliser les points. Ils ne pouvaient comprendre son point de vue, ce n’était pas eux qui avait subis le traité de Versailles. Fraulein Schneider serait intraitable sur ce point. ‒ Dans mon enfance, il y a bien des années que je n'y suis pas retourné, mon père venait de là-bas, pilote dans la Luftwaffe pendant la première guerre mondiale, mort au combat. ‒ Intérieurement, la blonde notait toutes les informations que l’inconnu voulait bien lui donner, mais tout en gardant néanmoins à l’esprit que tout pouvait également être mensonge. Et pourtant, quelque chose lui soufflait qu’il ne mentait pas, non, bien au contraire, qu’il y avait une visible part de vérité dans ses dires. Elle s’en persuada en percevant le très léger changement de ton dans la voix de l’homme. Il semblait plus ou moins attristé, et durant une brève seconde, comme ailleurs. ‒ Je vois…pardonnez-moi, je connais particulièrement ce genre de perte, et je sais combien cela doit être pénible à vivre. ‒ Elle-même, avait perdu son père, quelques temps après la Première Guerre Mondiale, et ne s’en était jamais mentalement remise. Hedwig parvint à être sincère un instant, comme pour se recueillir à la pensée d’un être qu’elle avait tant aimé dans sa jeunesse, et qu’elle ne cesserait jamais d’admirer. ‒ Vous devez être fier de votre père.


Ses ongles parfaitement manucurés, qu’elle avait vernis, polis, et préparés pour l’occasion tapotèrent nerveusement les bordures en chêne de la petite table. ‒ En parlant du Reichsfürher-SS her Himmler, il y a un article fort intéressant sur les nouvelles mesures mise en place contre le problème juif... ‒ Dés l’instant où le nom du Reichsführer s’échappa des lèvres de l’inconnu, elle se redressa correctement, et se fit plus attentive. Elle lui avait jeté un piège banal, et s’attendait à connaître son avis sur le sujet, sur le régime, ainsi que sur Himmler plus précisément. Quiconque n’apprécierait pas à sa juste valeur le Reichsführer pouvait être passable de mort. Du moins, pas officiellement, ce n’était pas une règle inscrite sur des registres de lois, mais plus officieusement. Schneider n’arrivait pas à concevoir qu’on méprise ses actes, qui demeuraient à son avis, si empreints d’une certaine sensibilité à l’égard d’eux tous. Il la relançait sur le sujet, dit, sensible. Ses lèvres s’étirèrent joyeusement en un sourire compréhensif. Peu à peu, certains doutes s’évanouirent, pour ne laisser place qu’à l’engouement que le phénomène « Himmler » provoquait chez le peuple allemand. ‒ Ja ? ‒ souffla-t-elle, son coude sur la table, et la paume de sa main gauche ayant attrapé son menton avec nonchalance. Hedwig remarqua qu’on lui tendait un objet, un journal, en réalité. Curieuse, et n’ayant pas encore vu l’édition du matin, elle s’en empara avec avidité. ‒ Vous avez lu l'article ? Le journaliste me semble avoir un avis un peu sommaire sur la question. Le gouvernement met tout en oeuvre pour le bien-être des berlinois, ne croyez-vous pas qu'ils devraient le souligner un peu plus. ‒ Relisant brièvement les grandes lignes, Strahl Schneider reposa le papier sur sa propre table.

Effectivement. Mais je suppose que les dignitaires l’ont déjà remarqué en lisant cette édition ce matin. Ils agiront certainement en conséquence, et prendront leurs dispositions pour insuffler aux journalistes l’envie de glorifier un petit peu plus leurs exploits. Après tout, sans ces dispositions, nous ne serions guère à l’abri du danger. Nous leurs sommes redevables, ne pensez-vous pas ? ‒ Dardant sur l’inconnu un regard un tantinet suspicieux, la bavaroise tourna une des pages du dit journal, et tomba sur une explication plus détaillées, mais bien loin d’être clairement approfondie, des solutions mises en place par le Reichsführer. ‒ Ah, intéressant…les mesures proposées sont bien évidemment dignes du personnage. Fort bien trouvé. (…) Si vous voulez mon avis, le Reichsführer-SS serait parfait au titre de représentant du IIIème Reich…J’ai déjà eu l’occasion de lui parler, et son génie excelle de loin tout haut général ! En avez-vous eu cette chance ?

Une autre question très sous-entendue de présentée, et rapidement, fraulein Schneider fixa son interlocuteur, impatiente de connaître sa réponse.



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Matthias A. S. Häcker
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Matthias A. S. Häcker
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MessageSujet: Re: Complaisant Conversation between Fire and Ice ♔ Strahl Schneider   Complaisant Conversation  between Fire and Ice ♔  Strahl Schneider EmptyVen 27 Jan - 6:42

Son père. Il avait fait la guerre pour l'Allemagne en 14-18 et contre son propre pays natale jusqu'à ce qu'il meurt début 40. Traite, renégat, indécis, fritz et il en passait des surnoms qui avaient traversés les conversations dès que le nom de son père avait été mentionné d'un côté ou de l'autre. Né en Allemagne, marié à une anglaise, ayant un fils qui avait fait toute sa scolarité en Angleterre et lui ayant passé plus de 20 ans là-bas. Comment choisir entre deux pays qu'on appel un chez soit. Les choses n'étaient plus pareilles et sa décision de se battre contre le régime Nazi était la meilleure décision qu'il aura prise, car c'était la vérité, il avait participé aux maigre tentative de libérer ce pays si cher à son coeur d'un régime qui tombait dans la folie, soutenu par un peuple qui laissait la gloire et le triomphe leur envelopper l'esprit sans prendre en compte de l'excès du régime. Encore, les limites n'étaient pas atteintes et Matthias le sentait à travers les articles qu'il avait lu et les propos qu'on lui avait rapporté lors de son petit voyage jusqu'à Berlin. Un discours comme celui que pourrait aujourd'hui lui sortir Hedwig ne lui paraissait plus absurde comme il le fut quelques années plus tôt. Son père, malgré tout cela aurait défendu l'Allemagne bec et ongles, même s'il s'était battu sous un autre drapeau et fut tué sous celui-ci. Il était fier de son père.

« Vous devez être fier de votre père. » L'écho de la phrase d'Hedwige sortait finalement Matthias de ses pensées et esquissant un sourire triste confirma en lâchant un soupire. « Très fier, il aimait tant son pays et il aurait été prêt à tout pour le défendre, comme l'injustice dont été victime notre peuple. Il les défendait coûte que coûte, je suis certain qu'il aurait fait de son mieux pour poursuivre cet effort. »

Lui aussi était un héro. Le sien et certainement l'image de l'homme qu'il aurait tant voulu être. Laissant ses sentiments de côté et afin de se reprendre, Matthias avait fini par tourner la conversation sur des sujets un peu moins personnel, parler de son père n'était son fort, sa mort l'avait un peu entraîné malgré dans un conflit où il n'était pas certain d'avoir sa place et la peur de ne pas être à la hauteur lui rappelait les doutes qui le travaillait. Hedwig récupéra le journal, écoutant avec attention les commentaires du résistant dans de tomber un instant dans le silence afin de parcourir le dis article,

« Effectivement. Mais je suppose que les dignitaires l'ont déjà remarqué en lisant cette édition ce matin. Ils agiront certainement en conséquence et prendront leurs dispositions pour insuffler aux journalistes l'envie de glorifier un petit peu plus leurs exploits. Après tout, sans ces dispositions, nous ne serions guère à l'abri du danger. Nous leurs sommes redevables, ne pensez-vous pas ? » Malgré lui, Matthias tourna légèrement la tête vers son interlocutrice, esquissant un sourire un brin amusé. « En effet, la Luftwaffe a su se montrer des plus efficaces pour garder nos villes à l'abri des bombes alliés et les avancées sur les différents front épargne la population. Ils méritent les éloges, comme les médailles. » En bon joueur l'anglais était des plus sincères dans ses propos, il avait toujours eu une pointe d'admiration pour l'aviation allemande et un profond respect pour ses adversaires, même si on ne lui rendait pas. Cependant, son niveau de tolérance ne l'avait pas empêché de les descendre une fois qu'il se trouvait face à face, mais dans les règles de l'art. Pendant longtemps, le baron rouge avait été pour lui une référence, comme pour son père.

Hedwig s'engagea dans l'analyse de l'article, l'oreille attentive de Matthias buvait ses paroles, qu'il partage ou non l'avis de son interlocutrice. Il n'avait jamais eu l'occasion de véritablement discuter aussi calmement avec elle, bien entendu leur courte coopération avait permis l'existence de ce genre de discussions, mais elle restait jeune aux yeux du docteur en archéologie et aujourd'hui, même si ses propos lacérant démontrait sa maturité, elle restait la gamine de terrain et l'espionne de la Gestapo dans l'esprit du britannique donc à ne pas surestimé, ni sous-estimer.

« Si vous voulez mon avis, le Reichsführer-SS serait parfait au titre de représentant du IIIème Reich...J'ai déjà eu l'occasion de lui parler, et son génie excelle de loin tout haut général ! En avez-vous eu cette chance ? » « Non, mais je ne doute en aucun cas de ces qualités de leader de la nation. » Une pause. Il doutait par contre de la sanité d'esprit de ce dernier. « Mais dites-moi Fräulein... Excusez-moi je n'ai pas saisi votre nom de famille. » « Schneider. » Un rictus s'étira sur les lèvres de Matthias. « Très bien. » Conclu le résistant aimablement avant de reprendre, « Fräulein Schneider, où avez-vous eu la chance de rencontrer le Reichsfürer ? Et avez-vous discutez plutôt politique ou son intérêt pour le mysticisme et l'archéologie ? » Terrain glissant sur lequel Matthias venait de s'engager, pas dans le sens de vexer son interlocutrice, mais d'allumer un peu plus sa curiosité et suspicion sur son identité. Dans un jeu, le bluff, une fois lancé, devait être tenu jusqu'au bout. Le résistant ne doutait pas de son endurance, mais plutôt de la capacité de son interlocutrice de respecter la volonté de son interlocuteur de rester anonyme. Jouer avec le feu. Matthias savait qu’il avait un engouement particulier pour cela, mais la guerre avait durcit ce trait de caractère. Pour le meilleur, mais surtout et certainement pour le pire.


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