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 C ♦ condition féminine sous le troisième Reich;

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protégée d'himmler ▪▪  « l'exécutrice »
H. Strahl P. Schneider ϟϟ
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H. Strahl P. Schneider ϟϟ
− IRL AGE : 31
− REGISTRED SINCE : 31/08/2010
− PARCHMENTS : 179
− RPG AGE : ❝twenty-two years old❞
− ORIGINS : ❝germaniques❞
− HABILITIES : ❝able to act with cruelty, very good shooter, excellent tactician.❞
− WHICH SIDE ? : ❝for the National-Socialism.❞
− QUOTE : ❝You know what I mean ? -- The Third Reich isn't just a myth. Or a country's name. The Reich has an ideology ; and it is. A true, and powerful ideology.❞ says S. Schneider at Berlin / 06/1940.
− REICHSMARKS : 15850

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‟PROFESSION: Obersturmführer-SS (lieutenant)– section spéciale d'expérimentations médicales & de recherches ♣ Secrétaire/Adjointe du Reichsführer-SS
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MessageSujet: C ♦ condition féminine sous le troisième Reich;   C ♦ condition féminine sous le troisième Reich; EmptyDim 27 Nov - 23:31

CONDITION FÉMININE - WWII


LES FEMMES SOUS LE TROISIÈME REICH

Like a Star @ heaven La condition féminine sous le Troisième Reich concerne une période allant de 1933 à 1945. La société prônée par le national-socialisme est opposée à ce que les femmes accèdent à des postes à responsabilité mais n'est pas semblable aux sociétés patriarcales et conservatrices. Elle se démarque en effet de la période précédente (République de Weimar), où les femmes avaient des droits avancés mais considère (par rapport au Deuxième Reich) que l'embrigadement des femmes est nécessaire pour la grandeur de la nation allemande : dans un sens, le régime national-socialiste la distingue de l'homme allemand en rendant caduque une égalité qui se manifeste par exemple dans l'accès à des postes à responsabilité, mais la charge d'une « mission » d'épouse et de mère.

La femme nationale-socialiste modèle ne travaille pas mais a sous sa responsabilité l'éducation de ses enfants et la tenue de son foyer. Elle est néanmoins encadrée dès son adolescence par les Bund Deutscher Mädel puis la NS-Frauenschaft, pouvant même appartenir à la SS-Gefolge. Si à part la Reichsführerin Gertrud Scholtz-Klink, aucune femme n'est amenée à occuper de fonctions officielles, certaines marquent cependant le régime, en étant proche d'Adolf Hitler (comme Magda Goebbels) ou en excellant dans des domaines de compétence particuliers (Leni Riefenstahl dans le cinéma par exemple).

Nous pouvons cependant noter d'autres exceptions, de femmes, ayant jouées un rôle dans le régime nazi, dans la médecine par exemple, et principalement occupées dans les camps (prenons l'exemple d'Herta Oberheuser), ou encore dans l'aviation (Hanna Reitsch) et les formations de groupuscules nationalistes pour la jeunesse (Jutta Rüdiger), mais qui furent jugées avec beaucoup moins de sévérité que les hommes. A l'époque, les femmes nationales-socialistes convaincues et activistes pour le régime se montrèrent sous un autre jour, bien, au-delà de la propagande, et eurent la réputation d'être bien pires que certains hommes dans leurs actes vis à vis de leurs victimes.


LES FEMMES CHEZ LES SS

Like a Star @ heaven La SS-Gefolge est le pendant féminin des SS masculins, mais est à l'inverse seulement cantonné au volontariat mais dans l'avancée de la guerre au « Service d'urgence » (Notdienstverpflichtung). Les femmes SS appartiennent soit à la SS-Helferinnen, soit à la SS-Kriegshelferinnen. Les premières sont formées dans une école spéciale (voir ci-dessous), les autres bénéficient d'une formation plus courtes. Elles sont littéralement des auxiliaires chargées des transmissions (téléphone, opératrices radio, sténographes) au sein de la SS et parfois dans des camps (il s'agit d'Aufseherin, voir à la section suivante). Il existe une hiérarchie interne à la SS-féminine, qui n'a donc pas de valeur sur les troupes masculines, bien que les termes désignant les titulaires parfois se rejoignent.

Une Reichschule SS (Reichsschule fïir SS Helferinnen Oberenheim), centre de formation pour la SS, mais ici réservé aux femmes, ouvre ainsi à Obernai en mai 1942, sur l'ordre d'Heinrich Himmler. La formation est plus dure que pour les femmes enrôlées dans l'armée allemande, la Wehrmacht. En effet, elles devaient répondre à certains critères physiques, étant destinées à servir d'épouses modèles conformes aux canons physiques décidés par le régime : il faut être âgée de 17 à 30 ans et mesurer plus d'1 mètre 65, bien que sur le long terme, les conditions d'inscription furent assouplies (limite d'âge portée à 40 ans et taille à 1 m 58), ayant même jusqu'à accueillir quinze élèves musulmanes. Étaient à l'origine privilégiées les veuves de guerre avant que cela s'étendent à d'autres classes sociales. L'école ferme en novembre 1944, à cause de l'avancée des troupes alliées.


LES FEMMES DANS LES CAMPS

Like a Star @ heaven Des femmes sont également employées dans l'encadrement des camps de concentration nazis : ce sont les Aufseherin, appartenant généralement à la SS. Elles sont gardiennes, secrétaires ou infirmières. Il ne faut pas attendre le début de la guerre pour les voir arriver, certaines étant formées dès 1938 à Lichtenburg (conséquemment au besoin de personnel suite au nombre grandissant de prisonniers politiques après la Nuit de cristal des 8 et 9 novembre 1938) ; après 1939, elles s'entraînent au camp de Ravensbrück, près de Berlin. Venant le plus souvent de classes sociales basse ou moyenne, elles exerçaient auparavant des professions classiques (coiffeuse, institutrice par exemple) mais restent, à l'inverse des hommes où le service est obligatoire, mues par un désir sincère de rejoindre le corps féminin SS, le SS-Gefolge. Sur les 55 000 gardiens de tous les camps nazis, on compte 3 600 femmes (soit environ 10 % des effectifs) ; néanmoins, aucune femme n'est autorisée à donner d'ordres à un homme.

Elles intègrent des camps à partir de 1942 (Auschwitz et Majdanek). L'année suivante, les Nazis commencèrent la conscription de femmes en raison de la pénurie de gardiens. Plus tard, durant la guerre, des femmes s'entraînèrent aussi à une échelle moindre dans les camps de Neuengamme, Auschwitz (I, II et III),Plaszow, Flossenbürg, Gross-Rosen, Vught et Stutthof, mais ne servirent jamais dans les camps d'extermination de Belzec, Sobibór, Treblinka ou Chelmno. Sept Aufseherinnen servirent à Vught, vingt-quatre servirent à Buchenwald, trente-quatre à Bergen-Belsen, dix-neuf à Dachau, vingt à Mauthausen, trois à Dora-Mittelbau, sept à Natzweiler-Struthof, vingt à Majdanek, 200 à Auschwitz et ses camps annexes, 140 à Sachsenhausen, 158 à Neuengamme, quarante-sept à Stutthof, à comparer aux 958 qui servirent à Ravensbrück, 561 à Flossenbürg et 541 à Gross-Rosen. Beaucoup de surveillantes travaillaient dans les camps annexes en Allemagne, quelques-unes en France, Autriche, Tchécoslovaquie et Pologne.

Il existe une hiérarchie au sein des Aufseherin, les dernières étant évidemment les plus hautes :

→ Rapportaufseherin (chef Aufseherin)
→ Erstaufseherin (première gardienne)
→ Lagerführerin (chef de camp)
→ Oberaufseherin (inspectrice senior)
, poste seulement occupés par Anna Klein et Luise Brunner


LES FEMMES DANS L'ARMÉE

Like a Star @ heaven On compte, en 1945, 500 000 auxiliaires féminines dans l'armée allemande (Wehrmachtshelferinnen), que ce soit au sein de la Heer, de la Luftwaffe ou de la Kriegsmarine. Environ la moitié d'entre elles se sont portées volontaires, les autres ayant effectué un service obligatoire lié à l'état de guerre (Kriegshilfsdienst). Elles faisaient partie, au même titre que les prisonniers de guerre volontaires (Hiwis), du personnel auxiliaire de l'armée (Behelfspersonal) et elles ont été affectées non seulement au sein du Reich, mais, dans une moindre mesure, également dans les territoires occupés, comme par exemple dans le Gouvernement général, en France, et plus tard en Yougoslavie, en Grèce et en Roumanie[13].

Elles ont essentiellement exercé :

comme opératrices de téléphonie, de télégraphie, de transmissions,
comme employées administratives, dactylographes et messagères,
dans la défense anti-aérienne, comme opératrices d'écoute, servantes des projecteurs de DCA, employées des services de météorologie, auxiliaires de la protection civile,
dans le service de santé militaire, comme infirmières bénévoles de la Croix-Rouge allemande ou d'autres organismes de bienfaisance.


LES FEMMES RÉSISTANTES

Like a Star @ heaven Outre les résistantes acculées à cet engagement en raison du risque qu'elles courent à être déportées et exterminées en raison de leur appartenance raciale, certaines Allemandes s'engagent également contre le régime national-socialiste, représentant environ 15 % de la Résistance. L'étudiante communiste Liselotte Herrmann proteste ainsi dès 1933 contre la nomination d'Adolf Hitler au poste de chancelier et réussi à faire passer aux gouvernements étrangers des informations sur le réarmement de l'Allemagne ; elle est arrêtée en 1935, condamnée à mort deux ans plus tard et exécutée en 1938 : elle est alors la première mère allemande à subir la peine capitale depuis le début du régime. Vingt femmes venant de Düsseldorf, qui étaient venus voir les pères, frères ou fils déportés au camp de Börgemoor, réussissent à exfiltrer le fameux Le Chant des déportés et à le faire connaître.

Freya von Moltke, Mildred Harnack-Fish et Libertas Schulze-Boysen participent au groupe résistant du Cercle de Kreisau et l'Orchestre rouge ; les deux dernières seront arrêtées et exécutées. L'étudiante de 20 ans Sophie Scholl, membre de La Rose blanche est exécutée le 22 février 1943 avec son frère Hans Scholl et Christopher Probst, pour avoir diffusé des tracts. La résistante Maria Terwiel aide à faire connaître le célèbre sermon condamnant les malades mentaux, de Clemens von Galen, évêque de Munster ainsi qu'à faire passer des Juifs à l'étranger ; elle sera exécutée le 5 août 1943. On pourra en outre noter la manifestation réussie de femmes, dite de la Rosenstraße racialement aryenne mais mariées à des Juifs qui, en février 1943, obtiennent la libération de leurs époux.

Des femmes luttent également de l'étranger, comme Dora Schaul, une communiste qui avait quitté l'Allemagne en 1934 et qui participe à partir de juillet 1942 aux réseaux clandestins Deutsch-Arbeit (Travail allemand) et Deutsche-Feldpost (Poste de campagne allemande), à partir de l'École de Santé militaire de Lyon. Hilde Meisel tente dès 1933 de galvaniser l'opinion anglaise contre le régime national-socialiste ; elle revient en Allemagne pendant la guerre mais est exécutée au détour d'une route.



Informations trouvées sur WIKIPEDIA. ( CF : http://fr.wikipedia.org/wiki/Condition_f%C3%A9minine_sous_le_Troisi%C3%A8me_Reich )


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